jeudi 18 septembre 2008

Factory Records & l'Haçienda



Tony Wilson (ndlr : en cravate) fonde Factory records en 78, labels abritant Joy Division, New Order ou les Happy Mondays, tous originaires de Manchester...

Wilson n'est pas un newbies en la matière. Il débute sa carrière comme journaliste en 71 et possédera sa propre émission sur Granada Television en 73. Cette émission laissera le champs libre à des des électrons qui le seront tout autant comme les Pistols, Buzzcocks, Kevin Ayers ou Joy division...
En plus de sa carrière télévisuelle, il sera directeur d'un label, d'un club, impresario... d'où son nom Mr Manchester pour avoir tant fait pour sa ville.

L'histoire de "Factory Records" est très simple : après de nombreuses soirées "factory" dans un club manchunien, il est décide de sortir un disque des groupes s'y produisant, d'où la fondation du label afin de leur donner leur chance et d'en dénicher d'autres.

Celle de l'Hacienda est quant à elle beaucoup plus épique:
Conçue par le manager de Joy division et financée en grande partie par les revenues du groupe, mais aussi par Wilson comme la Factory, l'Hacienda ouvre en 82.
Comme tout projet issu des décérébrés de la Factory, le profit ne sera jamais la priorité.
Le club galère un peu au début, on accumule les impayés (des oublis oups), mais le tube "Blue Monday" en 83 de New Order va renflouer ce désastre: une grande partie des bénéfices du titres vont y être injectés.
Mais un virage va apparaitre au sein du club : alors qu'à la base le rôle principal est donné aux groupes, le DJing va s'imposer pour des raisons financières ( tout du moins au début). La cabine du DJ devient alors le centre névralgique de cette "demeure du chaos" et carte blanche va lui être faite au niveau de la programmation et tout y passe : Stooges, Public Ennemy, reggae et techno de Detroit.

l'Hacienda se transforme en club avec ses soirées interminables, ses videurs-truands (voir le documentaire "a very british gangster") et ses règlements de compte entre dealers. Nous somme alors en pleine ascension de l'Acid House, des raves parties et leurs dolipranes euphorisants.

Pour des raisons financières (la Factory et l'Hacienda sont des gouffres et un contre exemple de rentabilité pour prépa HEC) et surtout pour la tranquillité publique, l'Haçienda ferme ses portes en 97.

Si ces petites histoires vous ont un temps soit peu intéressées, je vous conseille le film "24 hour party people" retraçant la trépidante vie de "Factory records" et de l'Haçienda évidemment.

Playlist:

A certain Ratio : "do the do"
Happy Mondays : "kuff dam"
The Distractions : "time goes by so slow"
Joy Division : "transmission"
A Certain Ratio : "knife slits water"
New Order : "blue monday"
Happy Monday : "24 hour party people"
Stockholm Monsters :"happy ever after"
The Durutti Column : "sketch for summer"
Miaow : "when it all cames down"
James : "folklore"






1 commentaire:

Gavroche a dit…

C'est vrai que le film "24 hour party people" est très bon. À recommander à ceux qui s'intéressent à la factory et les groupes qui vont avec.
Sinon, il y a aussi "Control" : un film, certes axé sur Joy Division et Ian Curtis, mais dans lequel apparait aussi Tony Wilson.